Avant de partir pour le Brésil, les pays Européens se sont retrouvés pour préparer la COP30 Brésil et ne pas venir les mains vides. Il fallait s’engager sur des réductions d’émission de gaz à effet de serre et l’Italie et quelques pays de l’Est faisaient de la résistance. Il fallait négocier et l’Europe a réussi a voter les engagements in extremis.
L’UE rappelle son engagement à limiter le réchauffement à +1,5 °C, conformément à l’Accord de Paris. Elle maintient son ambition de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 90% en 2040 par rapport à 1990 – elle en était à moins 37% en 2023. Pour baisser les émissions de 90%, les Européens pourront acquérir 5% de crédits carbone internationaux qui financeraient des projets en dehors de l’Europe, un dispositif très critiqué par les organisations environnementales.
En effet cela veut dire on s’achète une bonne conscience en finançant des projets en dehors de l’Europe. Par ailleurs, on note le report à 2028 du marché carbone sur les transports routiers et les chauffages des bâtiments.
En arrivant à COP30, l’UE veut présenter une position unifiée et crédible sur la mitigation, l’adaptation, et les financements climatiques. Le fait de fixer un objectif “2040” permet à l’UE de donner un signal fort à la communauté internationale .
L’Union européenne est le quatrième émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, après la Chine, les États-Unis et l‘Inde. Sa parole porte même si l’accord arraché est plus faible que prévu.
A suivre donc.

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