Comme disait Marine Le Pen hier, on est au bout du bout. Bien sûr, elle espère une dissolution et une élection avec une assemblée en sa faveur. Les dernières élections législatives ont montré au premier tour une France bleue avec une participation record. Puis le deuxième tour a montré une France rose ou rouge, qui fuyait l’extrême droite.
Aujourd’hui, le Président français Macron sous pression extrême, abandonné par tous, même ses plus proches collaborateurs doit prendre une décision. Il a donné une dernière mission au pauvre premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu de réconcilier une classe politique irréconciliable du fait de leurs ambitions, leur égoïsme et leur dogmatisme. Les chamailleries mesquines et dangereuses des Républicains sont parlantes de ces attitudes.
La peste brune si dissolution de l’assemblée ou encore pire démission du Président. Le choléra s’il reforme un gouvernement qui n’a pas la majorité à l’Assemblée et risque la censure à l’Assemblée et ne pourra donc pas déployer de politique générale, ni faire de budget.
Et en parallèle quelques couteaux dans le dos de la part de ceux que Macron a fait ( et a défait) comme Edouard Philippe , qui lui dit qu’il doit démissionner , ou Gabriel Attal, qui dit au 20h de TF1 qu’il ne comprend plus le Président alors qu’il est quand même à la tête du parti Renaissance que Macron a créé.
Le Président a jusqu’à demain pour sortir la France de l’ornière. Il ne faudrait pas trop tarder et il faudrait aussi que la classe politique se responsabilise an nom de la France qui les a élus et qui les nourrit. Dire simplement » j’applique le programme et rien que le programme » n’est pas d’actualité. Il faut trouver du compromis sur son programme pour réenclencher une confiance.
A suivre donc demain

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